Oyez, ô dieux, l’angoisse de mon cœur,
En ce lieu maudit, je subis la douleur.
Le Val se meurt, sous l'ombre des nues,
De mes compagnons, je suis le seul vu.
Par le chagrin tissé, dans les brumes d’antan,
Je pleure les âmes des valeureux, des grands.
Les fées, par leurs chants, m’appellent sans fin,
Libérez la terre, ô puissants du destin.
Dans l’obscurité, la Bête se terre,
Les chevaliers tombés errent en cette terre.
Que viennent des héros, des cœurs valeureux,
Pour briser ce sort, et rendre l’honneur à leurs lieux.
Suscitez l’aube, ô lumière sacrée,
Car dans la tour sombre, les âmes sont brisées.
Écoutez ma voix, par l’écho des vents,
Répondez à l’appel, et sauvez notre temps.
Dès lors, dans le lointain, à l’orée du bois,
S’élève la porte, des Anciens Conquérants,
Là où les âges se mêlent aux échos,
Les héros, prêts à faire face aux maux.